Page:Pierre Daru - l'astronomie - poème en six chants.djvu/241

Cette page a été validée par deux contributeurs.
223
DU CINQUIÈME CHANT.

M. Delambre remarque que le système des ondes, dû à Huyghens, a été adopté par Euler et par quelques physiciens, mais n’a pas encore été suffisamment développé, et qu’en général, les géomètres étaient du sentiment de Newton pour l’émission en ligne droite, qui se prête mieux à l’explication générale des phénomènes.


(7). PAGE 193, VERS 10.


(L’erreur) faisait vers l’équinoxe avancer les étoiles.

« Comme les étoiles ont un mouvement progressif de longitude, ou plutôt que les points équinoxiaux rétrogradent continuellement à l’égard des étoiles et des constellations, il en résultait que les levers de ces étoiles retardaient dans le cours de l’année solaire, et que les points des équinoxes et des solstices répondaient à différents degrés des constellations. Ces changements deviennent sensibles au bout de quelques années. »

(Bailly, Hist. de l’astr. anc., 1. 7, § 6.)

(8). PAGE 194, VERS 18.


Suivent les corps errants dans leur route sans trace.

Il n’est pas étonnant que l’ellipticité des orbes planétaires ait échappé à tous les astronomes jusqu’au temps de Kepler, qui fut conduit à cette découverte par le calcul plutôt que par l’observation. Toutes les orbites des planètes sont allongées, mais d’une si petite quantité, que pour Mercure, qui décrit l’ellipse la plus excentrique, la différence du grand axe au petit n’est que de  ; pour Mars, elle est de  ; pour les autres planètes, encore moindre.