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NOTES

la seconde expérience, mettant 16 minutes de plus à parvenir à l’observateur, il était évident que ce retard était employé à parcourir le diamètre de l’orbe terrestre.


(19). PAGE 162, VERS 19.


Et que vers l’équateur Halley sous d’autres cieux…

Halley, né à Londres en 1556, alla à Sainte-Hélène pour observer l’hémisphère austral, mais il ne put faire, sous ce ciel brumeux, d’aussi utiles observations qu’il se l’était promis. « On lui avait fort vanté le climat ; il fut bien trompé dans son attente. Des pluies fréquentes, un ciel constamment nébuleux, lui permirent à peine deux observations dans les mois d’août et de septembre : les éclaircies duraient une heure au plus, et quoiqu’il n’eût manqué aucune occasion, dans une année entière à peine observa-t-il 360 étoiles, quoique jamais il ne se soit occupé des planètes. »

(Delambre, Astronomie du 18e siècle, I. 2.)

C’est lui qui a donné à un groupe d’étoiles, voisin de la constellation du Navire, le nom de Chêne de Charles, pour conserver la mémoire du chêne qui servit d’asile au roi Charles II.


(20). PAGE 163, VERS 19.


Obtint qu’Albion, etc.

« Ce ne fut qu’en 1687 que, vaincu par les sollicitations de Halley, Newton consentit à se dévoiler et à faire au monde savant le beau présent des Principes mathématiques de la philosophie naturelle. »

(Bailly, Hist. de l’astr. mod., t. 2, I. 12, § 47.)