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L’ASTRONOMIE.

Phénomènes nouveaux, secrets de la nature,
Des mondes mal connus dites-lui la structure ;
Présentez-vous en foule à ses yeux plus parfaits ;
Que son bonheur, sa gloire, égalent ses bienfaits.
Déjà depuis long-temps par lui fut mesurée
Des corps abandonnés la chute accélérée.
Des lampes qui veillaient sous le dôme pieux
Les longs balancements ont attiré ses yeux.
Il les voit, décrivant une courbe inégale,
Revenir constamment dans le même intervalle :
Le pendule est trouvé pour compter les instants,
Et pour servir de guide à l’aiguille du temps.
Le sage, de Phœbé parcourant les campagnes,
Y découvre des mers, des vallons, des montagnes ;
De la blanche Vénus le disque éblouissant
A des phases soumis se recourbe en croissant ;
Dans les feux du soleil des gouffres véritables,
De sa rotation témoins irrécusables,
Pour la première fois étonnent ses regards.
Des astres inconnus brillent de toutes parts.