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de l’auteur, il a trouvé dans leur goût, dans le zèle bienveillant dont ils lui ont donné une preuve si touchante, les lumières dont il n’était pas suffisamment pourvu.

Il ose espérer que ce poème, auquel on doit regretter seulement que l’auteur n’ait pu mettre la dernière main, ne renfermera aucune infraction aux enseignements de la science. M. Daru l’avait soumis à plusieurs reprises à l’examen de nos plus célèbres astronomes, parmi lesquels il eut le bonheur de compter des amis. Après s’être instruit à leurs leçons, dont il se montra l’auditeur le plus assidu, il appela leur critique sur son ouvrage, et les entendit plus d’une fois, non sans quelque plaisir, manifester leur surprise du peu d’erreurs qu’ils trouvaient à relever. « Mon livre, disait-il souvent, n’aura peut-être pas beaucoup d’attrait pour le public ; mais du moins il ne contient pas d’hérésie, il est orthodoxe. » Et sa reconnaissance se plaisait à rappeler avec quelle bienveillance ses illustres maîtres avaient bien voulu l’aider de leurs conseils,