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DU TROISIÈME CHANT.

      « La plus remarquable de ces fables est celle du phénix : cet oiseau, suivant les idées égyptiennes, est unique ; son plumage est or cramoisi, il vient du pays des ténèbres pour mourir en Égypte et renaître de ses cendres dans la ville du soleil, sur l’autel de cette divinité. On ne peut douter que ce phénix ne soit l’emblème d’une révolution solaire… »
            (Bailly, Lettres sur l’origine des sciences, lett. 8.)
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(16). PAGE 106, VERS 8.


Numa vient avec lui s’entretenir des cieux.
                    (Ovide, Mét., I. xv, et Fastes, I. iii.)

(17). PAGE 106, VERS 13.

 
Un disciple a bravé le vulgaire stupide.

      « Pythagore enseigna publiquement que la terre était au centre de l’univers. Il réserva pour ses disciples de choix l’opinion du mouvement de la terre et de l’immobilité du soleil, qui eût choqué le vulgaire. »
                 (Bailly, Hist.de l’astr., ancienne, I.8, § 3.)


      « Philolaus de Crotone, disciple de Pythagore et d’Architas de Tarente, est un des Pythagoriciens les plus célèbres dans l’astronomie, pour avoir établi plus précisément qu’aucun autre Pythagoricien le mouvement de la terre. »
           (Astronomie de Lalande, I. 2.)


(18). PAGE 109, VERS 3.

 
Au pied de cet autel qui brille au firmament, etc.

      Corinne de Tanagre disputa cinq fois avec succès le prix de la poésie à Pindare. La couronne qui lui fut décernée fut consacrée parmi les astres sous le nom de couronne australe. Elle est placée au-dessous de l’autel. Cet autel est celui sur lequel les dieux jurèrent leur ligue contre les Titans.