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NOTES


(8). PAGE 97, VERS II.


Empédocle en des vers par le temps respectés, etc…

Il y a un ancien poème grec qui est attribué au philosophe pythagoricien Empédocle, quoique plusieurs critiques ne soient pas de cette opinion. Ce poème, intitulé la Sphère, consiste en une énumération des constellations et des signes du zodiaque avec des étymologies souvent forcées des noms de ceux-ci. C’est au sujet de ce poème qu’a été dit un mot qui a fait une grande fortune :

(Tritemius, Quæst. ad Cæsarem Maximilianum.)

Deum empedocleum esse sphœram intelligibilem cujus centrum ubique circumferentia nusquam sit. Et ce mot remonte à une bien plus haute antiquité ; car on attribue cette définition de l’intelligence universelle à Hermès Trismégiste.


(9). PAGE 97, VERS 19.


Witsnou, dit le Brachman, est l’être universel, etc.

On peut consulter sur la cosmographie des Indiens l’ÉzourVédam (Éclaircissements, t. ii, p. 209), Bailly (Hist. de l’astron. anc, l. iv, § 18), et M. Delambre, lequel conclut d’un passage de M. Davis, « que les Hindous commencent à douter de leur dragon, qui occasionnait les éclipses en dévorant le soleil. »


(10). PAGE 99, VERS 2.


Des sévères destins confidents inflexibles, etc.

« Carminé, divinas artes, et conscia fati
Sidera, diversos hominum varianlia rasus ;
Cœlestis rationis opus, dedurere mundo