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NOTES


(2). PAGE 92, VERS 8.


L’un me dit une pierre,
Un immense rubis brillant sur nos climats,
Pour d’autres le soleil n’existe même pas.

Xénophon, Memorab., I. iv.
Platon, Apol. ; Plutarque, de Superstitione ; Diogène Laerce, I. ii, § 8.
Platon, de Rep., I. vi.
Plutarque, de Plac. philos., I. ii, ch. 24.
Aristote, Météor, I. ii, ch. 2.

(3). PAGE 92, VERS 18.


Et règlent sur ses tons leur marche et leur distance.

« Les planètes, en y comprenant le soleil et la lune, sont au nombre de sept. L’heptacorde, ou la lyre à sept cordes, renferme deux tétracordes unis par un son commun, et qui, dans le genre diatonique, donnent cette suite de sons, si, ut, ré, mi, fa, sol, la. Supposez que la lune soit représentée par si, Mercure le sera par ut, Vénus par , le soleil par mi, Mars par fa, Jupiter par sol, Saturne par la. Ainsi la distance de la lune si à Mercure ut sera d’un demi-ton, c’est-à-dire que la distance de Vénus à Mercure sera le double de celle de Mercure à la lune. Telle fut la première lyre céleste, etc. »
(Voyage d’Anacharsis, chap. 31.)
Voyez dans Pline (Hist. nat., I. ii, § 20) une exposition de ce même système, c’est-à-dire des rapports entre les distances des planètes et celles des tons de la musique, « toutes subtilités, ajoute-t-il, plus agréables que nécessaires. »

(4). PAGE 93, VERS 12.


Sont les astres brillant au céleste parvis.