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NOTES

… … Restat, quæ proxima cura,

Noscere tutelas, adjectaque numina signis, Et quæ cuique deo rerum natura dicavit, Cùm divina dedit magnis virtutibus ora, Condidit et varias sacro sub numine vires, Pondus uti rebus persona imponere possit. Lanigerum Pallas, Taurum Cytherea tuetur, Formosos Phœbus Geminos ; Cyllenie, Cancrum ; Tuque pater, cum matre deùm, régis ipse Leonem ; Spicifera est Virgo Cereris, fabricataque Libra Vulcani ; pugnax Mavorti Scorpius hæret ; Venantem Diana virum, sed partis equinæ ; Atque augusta fovet Capricorni sidera Vesta ; E. Jovis adverso Junonis Aquarius astrum est ; Agnoscitque suos Neptunus in æthere Pisces.

(Manilius, Astronomiques, I. 2.)

« Les Japonais ont douze dieux, partagés en deux classes ; sept primitifs et cinq qui ont été ajoutés depuis. Le nombre de douze dieux est évidemment relatif aux signes du zodiaque, aux mois de l’année, aux années de la période de douze ans, dont l’usage a été et est encore universel dans l’Asie. Les Égyptiens avaient également douze dieux, ce qui est encore une conformité singulière. Mais ce n’est pas tout, les douze dieux des Égyptiens ne furent primitivement qu’au nombre de sept : c’étaient les sept planètes. Les cinq autres furent ajoutés pour suffire aux douze signes du zodiaque. « Il y a donc le même nombre de dieux et le même partage de ces dieux, en sept et en cinq, au Japon et en Égypte. »

(Bailly, 3e Lettre sur l’origine des sciences.)

(12). PAGE 62, VERS 17.


En Égypte Osiris, Bacchus dans l’Arabie, etc.

Te Serapim Nilus, Memphis veneratur Osirim, Dissona sacra Mithram, ditemque, ferumque Typhonem.