— Nous écoutons.
— Ignorez-vous, messieurs, que Jacques Dubanton est un ambitieux.
— Nous le savons tous, mais encore ?
— Laissez-moi donc parler. La vieille duchesse tient les cordons de la bourse : elle a donc toute puissance sur son jeune époux, le duc de Valcerte. D'autre part, celui-ci fait dans le monde la pluie et le beau temps. Qui est présenté par lui à un cercle quelconque a bien des atouts dans son jeu. Vous savez tous cela aussi bien que moi. Il vous suffit maintenant de vous rappeler que Dubanton voulut un jour se présenter à l’Union artistique, qu’il ne trouva même pas de parrains, qu’il a maintenant la prétention d’entrer au Jockey, et si vous ne comprenez pas pourquoi le seigneur de Rosbec est l'amant de la duchesse de Valcerte, vous êtes tous bêtes à manger du foin !
— C’est vraisemblable.
— Absolument exact.
— Epatant !
— Ce petit intrigant de Dubanton est tout de même extraordinaire.
— Mais pas très propre !
— Il pourra dire qu’il a fait son chemin.
— Par les femmes !