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PAR LES FEMMES.

III

Dès lors, Jacques, de nouveau piqué par cette mouche de l’ambition qui le poursuivait partout, n’eut en tête d’autre idée que de conquérir par n’importe quel moyen ce respect auquel il avait si peu droit.

Cependant il continuait d’éblouir par le luxe insensé dont il s’entourait. Au nombre des écuries les mieux montées de Paris, les hommes de chevaux ne manquaient jamais de mettre les siennes. Le somptueux appartement de l’avenue des Champs-Élysées était devenu le temple des élégances. Mme Dubanton y trônait, pleine de grâce et d’esprit. Et quand venait l’été, sa villa de Deauville et son château de Rosbec se remplissaient d’une foule d’invités, qui formait autour de ce monarque de l’or comme une cour empressée.

Le père Barnesse, après avoir pardonné à Jacques, comme nous l’avons dit, en était arrivé à se réjouir de n’être pas le beau-père