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PAR LES FEMMES.

TROISIÈME PARTIE


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Une troisième période s’ouvrait dans l’existence mouvementée de Jacques Dubanton. Après être passé du monde auquel il appartenait par ses origines, dans celui de la noce, il venait, par un coup de maître — c’est ainsi qu’il appelait son infamie — d’entrer dans la haute société parisienne.

Le lendemain de son mariage, lorsqu’il se réveilla à côté de « sa » femme, dans le somptueux appartement qu’il avait fait aménager, avenue des Champs-Elysées, la première impression qu’il éprouva fut de l’étonnement. Il ne pouvait se faire à l’idée qu’il était marié, que cette femme qui était là, à son côté, était « sa » femme, lui qui n’avait jamais usé que de celles des autres. Il en conçut aussitôt