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PAR LES FEMMES.

X

Quand, le lendemain, Jacques Dubanton se réveilla, on lui remit un message de Barnesse. Le vieux, en termes assez froids, le priait de passer le plus tôt possible à son bureau.

Jacques, qui se doutait de la tournure qu’avaient prise les événements, ne put s’empêcher de sourire en songeant à l’accueil qu’on lui réservait. Mais il était parfaitement rassuré, comme un général dont le plan de bataille bien étudié ne permet aucune surprise.

C’est donc le sourire sur les lèvres qu’il entra dans le cabinet du « patron ».

— Qu’y a-t-il, Monsieur Barnesse, que vous m’ayez fait appeler de si bonne heure. Je gage qu’il s’agit encore d’une petite combinaison de votre façon, dans laquelle je puis vous être de quelque utilité.

Le vieux fronça les sourcils.

— Il y a, jeune homme, qu’il se passe en