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LES RÉVOLTES DE LA VIE

Oh ! vivre ! vivre encore, et ne pas mourir tout !
Quelque part, n’importe où,
Ingénieux larron frustrant la Mort immonde,
Laisser un peu de soi,
Si peu que cela soit,
Après sa mort, au monde.

Ha ! vous traitez de sot, de fou, de vaniteux,
L’espoir qu’ont devant eux
Ces amants de la Vie aux ardeurs excessives,
Et dont l’unique soin
Est que leur œuvre au moins,
Lorsqu’ils seront morts, vive !