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destinant ce qui lui reste pour des messes et des aumônes.

Aimable enfant, à peine tu parus à la vie qu’aussitôt tu en fus arraché. Tous ceux qui t’ont connu t’ont pleuré et ta triste mère ne pourra jamais se consoler.

Infortuné Ray, tu fus victime de la Révolution et ta familile l’est de t’avoir perdu. Il périt à la fatale journée du 29 mai 1793, et Jeanne-Marie Ray, sa fille, mourut le 28 oct. 1793.

Ci-gît le corps de Pierre Denuziere, fils de médecin, âgé de 82 ans, décédé le 16 mars 1813, qui vécut toujours dans la plus grande austérité.

Mon cher petit-fils, tu viens ici pour toujours y être réunis.

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Nous donnons, Pl. 7, les deux monumens qui existent sur l’emplacement N. 119. Voici les inscriptions gravées sur ces monumens, ainsi que celles prises dans la sépulture particulière qui les joint :

A FAYOLLE.
SES ÉLÈVES RECONNAISSANS, L’AN MDCCCXXVI.

Ici repose Claude Fayolle, mort à l’âge de 74 ans, professeur de mise en carte à l’école des beaux-arts de Lyon.

Il se distingua par ses talens. Plein de douceur et de bonté, il fut chéri de ses collègues et vénéré par ses élèves dont il fut le bienfaiteur.

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Au banquet de la vie j’apparais un instant, je meurs.

Ci-gît Mme la duchesse Françoise-Marie-Félicité-