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VI




L e fécond écrivain se préoccupait fort peu des injustes attaques de la presse. Lorsque des vaniteux, blessés d’un jugement sévère, mais équitable, l’injuriaient dans les journaux, il ne daignait jamais répondre. Au sujet de Félix Pyat, qui ne lui pardonna point son compte rendu d’Ango (un méchant drame qui méritait toutes les rigueurs de la critique), il disait sagement :

Même quand il se fut retiré de moi, j’ignorai longtemps ses malveillances, et quand, par hasard, j’en savais quelque chose, eh bien, le vent l’emportait. Il me