nouvelles ; il publie des portraits littéraires (Lamartine, François Ponsard, Alexandre Dumas ; Béranger et son Temps[1]), ne se lassant jamais de produire, et bien certain que les délicats le suivront partout et toujours !
Hélas ! il faut, bon gré, mal gré, renoncer au plaisir d’analyser ces ouvrages si nombreux, dont une notable partie vivra, car l’esprit y pétille et la grâce y rayonne ! Mais à quoi bon, d’ailleurs ? Vous les avez lues, ces pages charmantes et prime-sautières, et vous les relirez, on peut aisément le prédire. Cependant nous devons nous arrêter au moins quelques minutes devant un chef-d’œuvre incontestable, devant ce tableau si mouvementé, si réussi, qui a pour titre : La Fin d’un Monde et du Neveu de Rameau !
Ce beau livre prouve, en effet, avec quel zèle
- ↑ Nous avons lu récemment ces quatre vers écrits par Jules Janin,
sur la première page d’un exemplaire de son Béranger, offert
à M. Georges d’Heylli :
Ami, je vous envoie un doux portrait de maître
En liberté, courage, esprit, sagesse, amours ;
Il est facile à reconnaître :
La beauté du vieillard, son rire des beaux jours !