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ravissant article de M. de Sacy, et cinquante autres non moins élogieux. Sa plume, toujours légère et féconde, écrit d’attrayantes et innombrables préfaces[1]. Il fonde la Revue de Paris et le Journal des Enfants ; il collabore, en outre, aux Cent-et un, au Dictionnaire de la Conversation, à l’Artiste, au Diable à Paris, à l’Album de la Mode, aux Français peints par eux-mêmes, et à l’Encyclopédie des gens du monde ; on le rencontre à l’Indépendance belge, sous le pseudonyme d’Éraste, et on le trouve à la même heure à la Revue contemporaine, à la Revue nouvelle, à l’Illustration, à l’Universel et au Musée des Familles. Il donne çà et là des fantaisies, des esquisses, des contes, des articles bibliographiques, des

  1. Pour le Théâtre de Corneille, les œuvres de Molière et celles de Boileau, les Chefs-d’œuvre dramatiques du xviiie siècle, le Gil Blas, illustré par Gavarni, les Mille et une Nuits, Roland furieux, Manon Lescaut, les Aventures de Télémaque, le Voyage sentimental, les Voyages de Gulliver, l’Été à Bade, Paul et Virginie, la Dame aux Camélias, l’Iliade (traduction Lagrandville), le Théâtre d’Alexis de Comberousse, les Classiques de la table, les Lettres de Mademoiselle de Lespinasse, les œuvres de Martial, d’Ovide, etc. Sa dernière introduction, très-remarquable, fut celle que M. de Villemessant lui demanda pour l’Autographe (Événements de 1870-71).