Page:Picot - Nyrop - Nouveau recueil de farces françaises des XVe et XVIe siècles, 1880.djvu/20

Cette page n’a pas encore été corrigée

NOTICE SUR LES PIECES

pouvons que constater la perte, avait, comme tant d’autres, une origine indienne. La Farce du Cuvier ne nous est connue que par des éditions malheureusement fort incorrectes. Le texte publié vers le milieu du XVP siècle présente diverses lacunes, en même temps qu’il offre un certain «ombre de mots déjà vieux à cette époque. Un poète inconnu a voulu le corriger et lui donner un aspect plus moderne ; telle est l’origine du remaniement que le recueil de Copenhague nous fait connaître. L’auteur de ce remaniement s’est d’ailleurs assez mal acquitté de sa tâche, car il a laissé sans rime plusieurs vers ; toutefois , il nous a conservé quelques bonnes leçons. Le texte primitif et le texte rajeuni sont trop différents l’un de l’autre pour qu’il fût possible de se borner à en noter Schreger, Lustig und nut :(licher Zeit-Vertreiber (Stadt am Hof, ’753. în-S). 17- >'. P- 525-

Ajoutons :

Straparole, XIll" nuict, fable vu {Georges capitule avec son maistre touchant son service ; enfin Georges faict convenir son maistre en jugement).

Thresor des Récréations (Rouen, Romain de Beauvais, 161 1, in- 12), 5 (réimpression de la nouvelle de Straparole). Tre hundrede udvalde og lystige Historier, eller Skiempt og ^/•uor (Kjobenhavn . 1701, pet. in-8), 106.