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climats. La nouvelle de la mort de Maurice, qui me parvint en Angleterre, me décida à aller chercher fortune dans l’Inde puisque je ne pouvais plus me battre avec lui sous le drapeau de l’indépendance américaine J’ai voulu, du moins, retrouver ses traces, si c’était possible, avant de rentrer en France. Je reviens aujourd’hui des colonies espagnoles, où malheureusement son nom même était ignoré, excepté d’un brave hidalgo de Cuba, que voici, et qui a vu les procès-verbaux constatant le décès de cet oncle, que vous regrettez en digne fils de votre excellente mère. Permettez, mon cher Paul, que je vous présente un second compagnon de voyage, le seigneur don Antonio Scintilla… Seigneur don Antonio, voici le fils de madame Ventairon, qui nous a fait un accueil si affectueux à Arles.

Jusqu’à cette présentation à l’anglaise, Paul n’avait pas aperçu dans un coin de la chambre un personnage devant lequel Mazade s’était trouvé naturellement placé en s’avançant vers la porte à la rencontre de notre jeune Arlésien. C’était un homme un