Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/237

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

blessé une émotion qui peut lui être nuisible : on l’a transporté dans la maison de santé du docteur Terence Valésien. Je serais venu plus tôt vous donner des nouvelles de ce combat, comme M. Paul me l’avait bien recommandé, si je n’avais voulu conduire d’abord à son chevet le premier chirurgien de Paris. Vous me pardonnerez, madame, j’espère, d’avoir prolongé votre inquiétude lorsque je puis vous dire que M. Dupuytren répond de la vie de M. votre neveu.

Madame Babandy consentit en conséquence à différer sa visite jusqu’au lendemain et dut se contenter d’interroger lord Suffolk sur les causes et les conséquences de cette funeste rencontre.

Lord Suffolk qui avait ses instructions là-dessus, ou qui croyait dire vrai lui-même, attribua le duel à la rancune que M. de Tancarville gardait à Paul depuis son mariage avec mademoiselle Maria Balai, rancune aigrie par leur dispute au sujet d’une dame masquée qui les avait intrigués au bal de l’Opéra.

Paul avait eu la délicatesse d’écarter jus-