Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/195

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

si mademoiselle Maria avait parlé de lui à Paul, ou qui voulait prendre ses précautions pour l’avenir.

— Je commence à le croire, répondit madame Babandy avec plus de malice qu’elle ne se l’imaginait, et nous vous en aurions appris bien d’autres si vous ne nous aviez fait apercevoir de notre indiscrétion. Paul, par exemple, a dans sa poche un papier mais voilà encore que je vais en étourdie révéler ce que je ne dois pas dire. Tenez, mon cousin, vous êtes un maladroit avec votre sage réflexion sur le devoir des avocats envers leurs clients. Je ne vous parlerai plus de mademoiselle Maria qu’après sa soirée d’adieux, où vous êtes invité sans doute comme un ancien ami ?

— Malheureusement ces dames ont encore moins de mémoire que ceux qui les oublient, dit M. d’Armentières : je ne suis pas invité.

— Paul, mon cher neveu, je ne compte donc que sur vous pour nous décrire cette fête brillante ; nous autres femmes du monde, nous sommes très curieuses de savoir ce qui se passe chez ces femmes de théâtre, où nous