Page:Pichot - Monsieur de l'Etincelle, ou Arles et Paris, t. II, Gosselin, 1837.djvu/109

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE VI.


Une lettre et une explication.




Elle est peut-être d’un sexe où, sur certains points principalement, les taches les plus légères sont essentielles, où tout bruit est un déshonneur public, où toute raillerie est un outrage, où tout soupçon est une accusation, en un mot, où n’être pas loué est un affront et une infamie. Aussi saint Paul veut que les femmes chrétiennes soient ornées de pudeur et de modestie ; c’est-à-dire, il veut que ces vertus soient aussi visibles en elles que les vêtements qui les couvrent, et le plus bel éloge que l’Esprit-Saint fasse de Judith après avoir parlé de sa beauté, de sa jeunesse et de ses grands biens, est qu’il ne s’était jamais trouvé personne dans tout Israël qui eût mal parlé de sa conduite, et que sa réputation répondait à sa vertu.
Massillon, Sermon sur la médisance.


Paul ne commença la lettre suivante qu’après en avoir commencé et déchiré deux ou