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à tout ce qu’il disait, il ne se sentit guère plus porté pour lui que pour M. d’Armentières.

Madame Babandy le présenta encore à une ou deux personnes qui, très polies et ne lui disant rien que d’agréable, ne lui plurent guère davantage ; il jouait décidément de malheur : il s’était figuré en arrivant chez sa tante se trouver en famille, et il tombait en costume de voyage au milieu d’un riche salon, où un parent, contre lequel il était prévenu, des égoïstes, des beaux diseurs et des indifférents venaient s’interposer entre lui et sa tante. — Sa jolie cousine n’était pas là ; il n’eut garde de s’en plaindre. Enfin au bout d’une heure il parvint à s’échapper, et il se fit conduire à sa chambre. Là, le cœur plein et si agité qu’il désespéra de s’endormir malgré les fatigues de la route, il s’assit pour écrire à sa mère comment il était désenchanté de Paris avant de l’avoir vu.