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de chambre, encore mieux ! (et M. d’Armentières dépouilla son habit pour revêtir cette robe de chambre) ses pantoufles,… (et il ôta vivement ses bottes pour mettre ses pieds à l’aise dans les pantoufles de Maurice…). Maintenant, laissez monter ces hommes, ma chère Odille, et ne me démentez pas… Contentez-vous seulement de pleurer et de dire que votre mari est innocent.

— Ouvrez, dit une voix.

— Que désirez-vous ? répondit M. d’Armentières, en s’avançant, dans son nouveau costume, sur le long balcon en galerie formant la façade du pavillon.

— Nous désirons parler au capitaine Babandy.

— Amis ou ennemis ? demanda M. d’Armentières.

— C’est un ami qui nous envoie pour lui indiquer un asile.

— C’est moi-même, messieurs ; la porte est ouverte, montez sans bruit.

Odille était interdite ; deux hommes mon-