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quand il y a à Paris d’aussi belles églises que Notre Dame, Saint-Sulpice, Saint-Eustache, Saint-Roch, etc. Dis-lui, par exemple, que je suis toujours restée un peu royaliste, malgré l’indifférence dont j’étais bien résolue de m’armer pour rester neutre entre nos bons Bourbons et le grand Napoléon de M. Mazade. Mon royalisme, toutefois, a fait explosion l’autre jour aux Tuileries, où nous avons vu le roi, le comte d’Artois et la duchesse d’Angoulême se montrer au balcon. À ces mots de la foule : Voilà la duchesse d’Angoulême ! j’ai regardé avec attendrissement, et j’ai cru voir apparaître une sainte martyre chargée de toutes les douleurs de sa famille. En me rappelant tout ce qu’elle a souffert pour elle et pour les siens, les larmes me sont venues aux yeux, et j’ai avoué à Maurice pourquoi ; au lieu de m’en vouloir, il m’a pressé la main avec émotion et m’a dit qu’il respectait ce royalisme de sentiment. M. Mazade qui était avec nous a levé les épaules à cette phrase de Maurice. Je t’assure, ma chère sœur, que cet ami si cher est son mauvais génie politique. Il faut