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un royaliste suspect ou un fils de républicain de quelque fête privilégiée et même de la farandoule des places publiques. Il y avait sans doute dans cette secte des zélateurs de bonne foi ; mais à ceux-ci se mêlèrent bientôt des intrigants qui comprirent tout l’avantage qu’il y avait pour eux à entrer dans un parti tendant à s’emparer du gouvernement et de l’administration. La dynastie restaurée avait respecté d’abord toutes les positions particulières, les pensions, les grades, les places, etc. ; elle prouvait par là qu’elle n’avait rencontré aucune opposition. Rien n’était changé en France, il n’y avait que quelques Français de plus. Les ultras malheureusement ne tardèrent pas à se récrier contre ce système libéral ; non que tous voulussent les places pour eux, mais ils les réclamèrent pour les leurs ; de là les médisances politiques, et puis les dénonciations plus sérieuses.

Notre capitaine de hussards fut des premiers signalé par nos ultras comme un ennemi de la cause royaliste. Par cela même qu’il avait renoncé à toute ambition et s’é-