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NOTE BIOGRAPHIQUE*

Je n’ai pu introduire, dans une histoire abrégée^ tous les noms qui illustrent la ville d’Arles. Parmi ceux qui brilleront par leur absence, c*est peut-être à dessein que j’ai éludé saint Ambroise, parce que Trêves le dispute à Arles. En suivant le relevé chronologique du dictionnaire de Provence, on trouve qu’Arles a produit dans les prenûers siècles le poëte Édèse, le littérateur Firmin, les évéquesCyprien, Aurclien ;et après le quinzième siècle, le bénédictin dom Fauchier, Bovîs, auteur de la Royale couronne d’Arles, le franciscain Argoli, le père Jérôme (pieux capucin respecté même des 7ircs), et la famille DuLaurens, qui, outre le savant docteur André, donna encore à Arles Tarchevéque Gaspard, dont le monument, exécuté par Jean de Dieu, est un des plus beaux bas-reliefs de Saint-Tophyme. J’aurais dû nommer, au moins à côté de Nicolaï, les deux Avignon, l’un jurisconsulte sous Heuri III , Tautre qui, en 1617, rédigea, avec annotations, les fameuses conventions entre la ville d’Arles et les comtes Charles V^ et Louis II. Cette famille est éteinte ; mais le nom d’j4vi’ gnon est porté aujourd’hui par un compatriote , homme de vrai uïérite, qui Cgure parmi les hauts fonctionnaires de l’Université. Il faut citer à deux titres, parmi nos illustrations guerrièrts et littéraires, le comte Louis de Barras de la Penne, chef d’escadre et auteur de quelques opuscules, dont entre autres une lettre critique sur les nouvelles découvertes et les nouveaux systèmes des trirènxes des anciens. Le comte Louis de Barras fit la guerre en Amérique avec le cpmte de Grasse et le comte d’Estaing. Parmi les panégyriques de la ville d’Arles prononcés le jour de la Saint-Marc, ceux du père Julianys (1648) et du père Fabre (1743) sont les plus remarquables. La bibliothèque d’Arles contient des recueils de poésies par Varadier de Saint- Andéol , Rebatu , et quelques poètes artésiens , moins connus que Roubin , Roumieu et Sabatier. L’auteur du Petit Jehan de