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La restauration de quelques monuments classiques, négligés Jusqu’au siècle de Louis XIV, ne sufGt pas pour reodrc à la ville d’Arles sa physionomie de ville romaine ; mais de ce siècle, le siècle de Mansart, datent plusieurs hôtels ou maisons nobles substituées aux maisons crénelées du moyen âge, et quelques-uns de ces édifices modemes qui n’ont pas tous survécu à la révolution de 1793 : tel est l’hôtel de ville construit, avec l’approbation et quelques corrections de Mansart , sur les dessins et par les soins de Peytret» architecte et ingénieur de mérite ; car il y avait aussi des artistes à Arles , au nombre desquels nous devons nommer le sculpteur Dedien et le graveur Roulet, le maître de Balechou. Les deux façades de l’hôtel de ville sont également fort belles, formant chacune deux étages décorés de pilastres corinthiens et couronnés par des balostres. La voûte dû vestibule a de la hardiesse et de la grandeur. La tour de l’Horloge, imitée du mausolée antique de Saint-Bemy, est antérieure de cent cinquante ans au siècle de Louis XIV, et ce fut une heureuse idée de poar le lendemain, nn plaisant du parterre cria : Avec le compliment de Fauteur î Morand se crut insulté, et jeta son chapeau dans le parterre, en criant : « Que celai qui veut reccToir un compliment de Tantenr lui rapporte son chapeau ! — L’auteur a perdu la tête, reprit le plaisant ; il n’a pins besoin de chapeau. » Morand , arrêté et condnitcliezle lieutenant de police, fut admonesfeparcemagtstrat.il eut à soutenir contre sa belle-mère offensée un procès qu’il perdit ; mais il se consola par le succès de sa comédie, qui est sa meilleure pièce. Il est aussi l’auteur de Childéric et de Téglis, tragédies. Morand était sur son lit de mort lorsqu’on lui apprit la Tictoire d’Hastembeck, remportée par le duc d’Estrées sur le duc de Cumberiand : Et met demiera regards odI tu foir les Anglais ! s’écria le poète arlésien, en parodiant le fameui Ters de Mithtidate. U ayait été on des fondateurs du Journal encyclop^ique » avec l’abbé PréTOSt.

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