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SUB ABLB8. 31

Arioste fesse combattre sons les murs d’Arles le ne ?en du grand empereur, ce preux Roland, dont la redoutable cpée occit ces païens par milliers. En 850, sons les enfents de Loois le Débonnaire, les Sarrasins firent encore une descente en Camargue ; teais, trahis par les difficultés de rembouchnre du Rhône, ils se virent réduits à échouer sur la côte, et les paysans les massacrèrent, en conservant leurs chevaux, qui devinrent ainsi le haras primitif de cette raee de chevaux barbes, dont la robe presque invariablement blanche contraste avec la robe du taureau noir qui patt avec elle dans les marécages de Camargue. Cinq ans après, les Normands s’aventurèrent aussi dans le Delta du Rhône ; mais ils ne purent y prolonger leur invasion, et ils n’y laissèrent pas de chevaux.

Du partage des États de l’empereur Lothaire entre ses fils (855), sortit ce royaume appelé successifement royaume de Bourgogne^ royaume de Provence et royaume d’Arles, dont Charles le Chauve s’empara. En 878 , ce prince avait nommé au gouvernement des provinces m^idionales de son empire le duc Boson , son beau-frère , que d’autres alliances rendaient le seigneur le plus puissant de ce tempslà , si puissant qu’il put se faire déférer une couronne par un concile, et que Charles resta impuissant à s’y opposer , quoique Boson fit hommage de son royaume à l’empereur d’Allemagne.

Par l’honmiagefaità l’empereur d’Allemagne, Arles, capitale des États du nouveau souverain, se trouva détachée de la nationalité française , et ralliée à l’espèce de fédération que formèrent peu à peu toutes les municipalités méridionales d’origine romaine. Quant à la dynastie de Boson, telles furent les vicissitudes de sa succession, qu’elle ne put créer entre les princes et les sujets ces mtérêto