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HISTOIRE D’ARLES.

En Tannée 1467, « — Le conseil municipal de la ville « d’Arles fixa une somme de trente livres pour donner à « l’orateur qui prononcerait annuellement l’éloge de la « ville d’Arles , le jour de la fête de Saint-Marc , 1 5 avril , « dans l’église Notre-Dame de la Major, en présence du chapitre métropolitain , des quatre corps religieux mendiants, et des consuls en chaperons, qui s’y rendraient « processionucllement. »

Si cette ancienne fondation existait encore, je n’aurais aucune prétention aux trente livres de la munificence municipale. Je n’écris pas un panégyrique ; je respecte le culte des aïeux , mais je crois que nous devons la vérité aux morts comme aux vivants : ce n’est pas lorsque la Rome des Gaules semble sortir de sou tombeau, animée d’une vie nouvelle , pleine d’espoir en l’avenir , qu’on serait le bienvenu à la louer en style d’oraison funèbre. L’histoire générale de la Provence serait incomplète, si on n’y trouvait les principaux événements de la ville d’Arles, dont l’histoire reproduit à son tour les grandes .