Page:Picard - Sabbat, 1923.djvu/145

Cette page a été validée par deux contributeurs.
139
SABBAT

Mais comment vous appelez-vous, forme idéale, arrière et brûlante ? Je sais… Je sais… Votre bouche est humaine, vos yeux sont animaux, votre barbiche est celle de la chèvre, vos cornes sont celles du dieu dominateur… Je vous aime, je vous aime. Je vous aime…

— Belle chérie ! » —

. . . . . .

…Eh bien ! que penses-tu de la belle Endymienne ? Tu ne réponds pas. Es-tu donc vraiment si fâchée que nous n’ayons pas quitté ta maison ?

— Perfide ! Comme tu m’as égarée, tout d’abord ! Mais… la chasuble violette et rose, le voluptueux martyr, la belle Endymienne couchée sur son antilope ?…

— Que fais-tu des sortilèges du Diable ? Tu m’en veux encore ?

— Oui.

— Au revoir… dame de qualité.