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SABBAT

— et tu pris bien garde que ta danse irrévérencieuse découvrît, à ton sombre antagoniste, un sabot, le sabot, ah ! ah ! Belzébuth, Lucifer, Asmodée, le sabot… Mais ton vieil adversaire ne s’est pas signé à sa vue. Il est subtil, te dis-je. « Laissez-la danser, va-t-il dire. N’avez-vous pas remarqué que son sabot n’est pas fendu par le milieu, et n’avez-vous pas reconnu — au piaffement, à l’or, à la cambrure divine — le pied de Pégase ?… »

Colette.