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C’est trop de s’endormir sans que l’on vous console
D’être belle dans tout l’éclat de son miroir,
De se sentir si grave et, tout à coup, si folle,
Et si tendre qu’on en arrive au désespoir.

Ah ! oui, c’est trop cruel de mourir de son âme,
Et de sa vie et de ses veines au sang lourd,
C’est trop amer, ô volupté, d’être une femme,
Une bien vraie, avec des flancs et de l’amour…