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Je suis enfant… Ma robe est blanche sous mon livre,
Et j’ai des yeux si beaux pour comprendre, pour voir…
Contre mon cœur joyeux le chat blanc aime vivre,
Le silence est rempli par le ronron du soir…

Oh ! parlez-moi des choses chères qui sont mortes,
Et que ma mère, un peu, dans la toile tissa…
C’est loin… C’est doux… Je vois des enfants sur des portes
Tandis que, dans le vent, le mois de Mai passa…