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N’est-ce pas trop pour moi que cette nuit si vaste ?
L’arbre, droit, adorant… les jardins bleus… l’air chaste…

Les feuilles remuant sous leur voile d’odeur…
Ce ciel tout en silence et tout en profondeur ?…

Où s’est enfui le vol des brumes et des nues ?…
Les voûtes de l’azur sont éperdument nues…

Au zénith resplendit la Face de beauté…

Le ciel est transparent jusqu’à l’éternité…