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Il fut hélas ! mon bien mal acquis, mon mensonge,
Mon beau remords, toute mon heure, tout mon songe,
Je l’aimais tant qu’il me semblait l’avoir volé… »
Oui, pouvoir, une fois, s’entendre consoler,
Oui, crier à pleins cris ses tourments, ses alarmes,
Être l’arbre qui meurt et qui se livre au vent…

Venez peupler le grand silence décevant,

Ô Dieu, soyez, soyez, rien que pour voir mes larmes !…