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« Jamais plus !… » dîtes-vous… et vous restiez sans âme,
Vos beaux yeux contemplant l’invisible Sentier…
Mais votre teint, pourtant, reprit un peu de flamme :
« Il m’aimait, dîtes-vous… Il n’est pas mort entier…

« Près de moi je le sens… à peine, s’il est autre,
« Il effleure mon front, il marche dans mes pas…
« Et le vôtre ?… » — « Le mien est plus mort que le vôtre.
« Il rit, il chante, il vit… Mais il ne m’aime pas… » —