Page:Picard - L Instant eternel.djvu/156

Cette page a été validée par deux contributeurs.


Des lis mouraient d’amour, la face ensoleillée.
Des liserons
Mettaient du ciel en pleurs à travers la feuillée
Et les gazons.

J’avais peur de le voir et j’épiais la route,
Dans le désir
Qu’il apparût, soudain, et qu’il m’aspirât toute
Dans un soupir.

J’attendais… Je tremblais… Dieux ! il m’avait suivie…
Il m’appela…
Et j’entendis, au loin, le rire de la vie,
Il était là !…