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Il chérit le silence où flottent les pensées ;
Des vieux rêves humains il compte les trésors ;
Il évoque l’esprit des sciences passées
Qu’accompagnent le souffle et les ombres des morts.

Il explique le ciel avec des gestes ivres ;
Il connaît les destins des temps universels,
Et, sur son front pensif, les lampes et les livres
Entr’ouvrent chaque soir leurs beaux yeux éternels.