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De toi tout imprégnée ainsi qu’un paysage
L’est de pure clarté,
La forêt de fraîcheur et le rêve du sage
De sobre vérité.

Ainsi que de blancheur l’est le tissu des voiles,
Et l’ordre universel
De science, d’ampleur, de silence et d’étoiles,
Et la douleur de sel.

Ah ! possède-moi donc de ton cœur volontaire,
Sois mon sang, ma beauté,
Que ton ombre, à jamais, remplace, sur la terre,
Mon ombre à mon côté…