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XV

mois de juillet de l’année dernière (1888), quatre sœurs de Saint-Paul, de Chartres, se dévouent au service de plusieurs centaines d’enfants et de vieillards.

Naguère la voix de Mgr Blanc arrivait jusqu’aux amis de France : c’était un cri d’espoir, mais aussi de détresse. Le vénéré successeur de Mgr Ridel vient d’acquérir un magnifique terrain sur le coteau qui domine la capitale de la Corée. Il s’agit maintenant d’y élever une église à Jésus-Christ. On comprend la joie de l’évêque qui peut arborer le premier le drapeau du divin Maître au-dessus d’une capitale païenne, au-dessus des temples des idoles et de la demeure du roi. Mais quelle douleur à la vue du dénûment qui ne lui permet pas d’offrir à Dieu un temple digne de sa majesté, sous les regards d’un peuple qui jugera Dieu par son temple !

La voix de Mgr Blanc est venue jusqu’à nous ; nous tâchons d’y répondre aujourd’hui en consacrant à la première église de Corée le fruit de cet ouvrage.