blɑstə (blasta) « qui a de la saveur » ; fənaꞏχt (fanacht) « demeurer » ; lᴜχt (lucht) « gens, peuple » ; ʃαχt (seacht) « sept ».
d s’articule comme t, mais est sonore, non aspiré, et prononcé avec une énergie articulatoire moindre.
d se rencontre dans les mêmes conditions que t, excepté qu’il ne se rencontre pas après s.
dɑ̃꞉n (dán) « poème » ; dᴀᴜl (dall) « aveugle » ; dʌrən (dorn) « poing » ; do꞉χəs (dóchas) « espoir » ; dᴜv (dubh) « noir » ; dɪ꞉ (duibhe), comp. du précédent ; dᴇ̈꞉ᵊr (daor) « cher » ; dlᴜ꞉h (dlúth) « chaîne (d’un tissu) » ; drʌhɑ꞉ (drochshádh) « mauvaise situation» ; drɪ꞉, ʃaᴜndrɪ꞉ (draoi, seandraoi) « druide, sorcier » ; ɛr ə dɑləv (ar an dtalamh) « par terre ».
blɑdər (bladar) « flatter » ; fᴜꞏədəχ (fuadach) « enlever » ; ì꞉adᵊrəm (éadrom) « léger » ; ʃʲo꞉rdɑ̃꞉n (seordán) « extinction de voix » ; gədɪ꞉ (gadaidhe) « voleur».
ɑ꞉rd (árd) « haut » ; ì꞉ad (éad) « jalousie » ; nʹαd (nead) « nid » ; stɑd (stad) « arrête ! » ; ᴜ꞉d (úd) « là ».
Il n’existe pas de d assourdi, parallèle à b̬. C’est en effet t que l’on a après s.
n est un des phonèmes dont l’articulation varie le plus avec la position dans le mot, au point que l’on pourrait presque distinguer une variété N et une variété n. Comme la répartition de ces deux variétés, au reste peu tranchées, est déterminée extérieurement, il a paru inutile de les distinguer dans la transcription.
A l’initiale, ou appuyé sur une dentale précédente (s, t, ou, exceptionnellement, r) ou suivante (d, t, s, l, r) n s’articule comme d, mais est fortement nasalisé sur toute sa durée. La nasalisation commence de se produire sensiblement avant l’implosion et se prolonge sensiblement après l’explosion. L’énergie articulatoire est un peu moindre que pour d, mais l’occlusion est aussi parfaite, et se produit sur une surface, semble-t‑il, sensiblement égale.