être syncopée, ou apocopée, si bien que le proclitique peut disparaître entièrement, si le maintien n’en est pas nécessaire pour le sens : vɑ:ⁱrʹɩ (a Mháire) « Marie » ; jʹinʹ ˈʃʹe e· (do dhein sé é) « il le fit », à côté de ˈd o:l ʃe· e· (d’ ól sé é) « il le but » ; s ˈfʹe:dʹɩrʹ e: (is féidir é) « c’est possible » ; ˈdʹrʹe:rʹ, à côté de dəˈrʹe:rʹ (do réir) « d’après ».
§ 316. Enclitiques :
Sont enclitiques les particules démonstratives et emphatiques et les pronoms personnels sujets non emphatiques.
La voyelle d’un enclitique est traitée comme une voyelle en syllabe posttonique : brève, elle est de timbre ə ou ɩ, selon la nature de la consonne suivante (ou, à son défaut, de la consonne précédente), mais ne se syncope pas, comme il arrive pour les proclitiques. Longue, elle tend à s’abréger.
ən ˈfʹαr sə (an fear so) « cet homme » ; ˈmɔlɩmʹ ʃɩ (molaim-se) « je loue » ; ˈdʹᴇrʹɩnʹ ʃe· ou ˈdʹᴇrʹɩnʹ ʃe (deireann sé) « il dit » ; ˈbᴜ·ɛlʹhɩ mʹe ˌhᴜ: (buailfidh mé thú) « je te battrai » ; les pronoms mʹe: (mé) « je », tᴜ: (tú) « tu », ʃe: (sé) « il », ʃi: (sí) « elle », sont ainsi fréquemment abrégés en mʹe, tᴜ, ʃe, ʃi.
On peut avoir abrègement même lorsqu’il s’agit, non d’enclitiques proprement dits, mais de formes qui ne portent le plus souvent qu’un accent secondaire, par exemple : ˈtᴜ:r do e: (tabhair dó é) « donne-le lui ».
§ 317. Place de l’accent dans la phrase :
On ne distinguera ici que trois degrés au point de vue de la force de l’accent : atone (non noté) ; moyen (noté ˌ devant la syllabe) ; fort (noté ˈ devant la syllabe).
Il ne peut être question ici que de signaler quelques cas élémentaires.
§ 318. Groupe nominal :
Article, adjectif possessif, particule vocative, préposition, néga-