sᴜ·ɛʃ lʹe· gɑh ᴇ̈:ᵊn dɪnʹɩ (dheunfadh sí suas lé gach aon duine) « elle se lierait avec n’importe qui », de su·əs (suas) « sur, dessus » ; χaʃ ʃe· d’où χa ʃe· (chas sé) « il revint », de χɑs.
§ 304. Un ç, ou un j, palatalisent une dentale précédente : nʹi:rʹ jinʹəs e: (níor dheineas é) « je ne l’ai pas fait » ; ɩnʲ λməd (in iomad) « trop » ; ɩnʹ jəla·χ (an ghealach) « la lune » ; ɩtʹ çαsəv (id’ sheasamh) « debout (2e pers.) ».
§ 305. Une dentale dépalatalise un r palatal précédent (cf. § 81).
ɑbər lʹᴇʃ e· (abair leis é) « dis-lui ça », de ɑbʷɩrʹ ; ɛg ɔbər sə χainʹtʹ (ag obair sa chainnt) « employé dans la phrase (en parlant de mots) », de ɔbʷɩrʹ.
kᴀᴜr sb̬ʹᴇʃʲɑ:ltə (cabhair speiseálta) « un secours spécial (de Dieu) », de kaλⁱrʹ ; fɑn səkər lʹαt fʹe:nʹ (fan socair leat féin) « reste tranquille », de sɔkʷɩrʹ ; fᴜ·ər ʃe· (fuair sé) « il trouva », de fᴜ·ɛrʹ.
§ 306. Une dentale vélaire dépalatalise parfois une dentale palatale précédente :
is mʹihəd dötʹ eʹ: (is mithid duit é) « il est temps que tu le fasses », de mʹihɩdʹ ; is αt mɑr χalʹi:ᵊn tʌsə (is ait mar chailín tusa) « tu es une drôle de fille », de kalʹi:nʹ ; trᴇ̈:s nə rɑ:ʃʲənə (tar éis na ráiseanna) « après les courses », de trᴇ̈:ʃ.
§ 307. Une consonne finale sonore a tendance à s’assourdir devant une consonne initiale sourde.
Entre dentales :
kɑt tɑ: ʌrt (cad tá ort ?) « qu’est-ce qui te prends ? » ; kɑt χʷɪg̤ʹɩ (cad chuige ?) « pourquoi » ; də lʹəhe:tʹ ʃɩ (do leithéid-sa) « quelqu’un de ton espèce » ; fɑt tɑ: se· ᴀᴜn (faid tá sé ann) « pendant qu’il est là », de fadʹ, avec dépalatalisation.
Entre la finale du verbe et l’initiale du pronom de la 3e personne :
sg̬ᴜ·əp ʃi· (scuab si) « elle balaya » ; jαrəvʷɩkʹ ʃe· (dearbhuigh sé) « il affirma » ; ǥʷɪtʹ ʃe (ghoid sé) « il vola ».
Devant un h (l’assimilation est alors régulière) :