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IX
AVANT-PROPOS

paroisse se rencon­trent, tous les jours, à l’école communale, où l’ensei­gnement est donné en irlandais par un insti­tuteur origi­naire de la paroisse, sauf pendant les heures consa­crées à l’étude de l’anglais.

Les habitants de ces paroisses gaéliques sont aussi accueil­lants que courtois envers les étrangers : ceux-ci, les premières semaines passées, peuvent facile­ment se mêler à leur vie et à leurs conver­sations ; aussi ai-je eu l’occasion d’écouter un grand nombre de sujets des deux sexes et de tout âge : je ne mention­nerai ici que ceux avec qui j’ai travaillé, qui m’ont fourni de textes, ou avec lesquels je me suis trouvée plus particu­lière­ment en relations.

Tout d’abord mes hôtes de Dunquin : Seán O Caosaidhe, environ 50 ans (âge actuel) ; sa femme Cáit Ní Chao­saidhe, née dans l’île, 43 ans, son père Micheál O Caosaidhe, sa mère Máire, née dans une paroisse voisine (Paróiste Márthain), l’un et l’autre âgés de plus de 70 ans.

Liam O Caomhá­naigh et sa femme Cáit, âgés l’un et l’autre d’une quaran­taine d’années, tous deux nés à Dunquin ; Seán O Caomhá­naigh et sa femme Máire Seosamh (née dans Paróiste an Fhirtéa­raigh au nord de Dunquin) l’un et l’autre âgés de plus de 70 ans. Les cinq enfants de cette même maison.

Dans l’île Blasket ; mes hôtes : Micheál O Catháin, qui aurait aujourd’hui environ 55 ans. Sa femme Máire, 47 ans ; leurs quatre enfants, éche­lonnés de 22 à 8 ans. An Rí « le Roi » de l’île, qui aurait aujourd’hui 72 ans. Son fils Seán, 45 ans, environ. Tomás O Criothain, poète et conteur, 72 ans. Peig Sayers, née à Dunquin, 59 ans, qui possède un des réper­toires de folklore les plus riches de la région. Son fils, Micheál, environ 30 ans. Sa fille Eibhlin, environ 22 ans.

Cette liste serait trop longue si je devais nommer tous ceux qui m’ont facilité par leur obli­geance d’abord l’appren­tissage de la langue, puis la réunion des éléments de cette étude. Je tiens cependant à dire en terminant tout ce que je dois à M. Seán O Caomhá­naigh, né à Dunquin, qui aujourd’hui enseigne à Dublin sa langue natale. Il fut pour moi, dès mon arrivée dans la paroisse, un profes­seur dévoué et bénévole, puis un sujet d’obser­vation d’une inlas­sable patience, enfin un co-enquêteur qui mit à ma dispo­sition sa