devant consonne palatale, soit après consonne palatale à la finale ou devant h. Dans ce dernier cas, le deuxième élément, non appuyé sur une consonne vélaire suivante, s’est assimilé au premier.
bʹi·ɛ (biadh) « nourriture » : dʹi·ɛ (dia) « Dieu » ; dʹi·ɛlʹ (diabhail) gén. de dʹi·əl (diabhal) « diable » ; gə dʹi·ɛlʹ (go diail) « excellent » ; ɩ nʹi·ɛgʹ (i ndiaidh) « après » ; fʹi·ɛnʹ (fiadhain) « sauvage » ; i·ɛmʹ (iadhaim) « je ferme » ; lʹi·ɛh (liath) « gris argent ».
Il arrive que l’accent se porte sur le deuxième élément, le premier élément devenant demi-voyelle, d’où des prononciations comme ə nɩ j·ɛgʹ, pour ə nɩ ji·ɛgʹ (i n-a dhiaidh) « après lui ».
Variété de i·ə, avec premier élément abaissé et rétracté sous l’influence d’une consonne vélaire précédente, ɪ·ə se rencontre seulement après r initial (toujours vélaire) devant consonne vélaire.
rɪ·əvʹ (riamh) « jamais » ; rɪ·ən (rian) « trace » ; rɪ·əstə (riasta) « cicatrice » ; rɪ·əχ (riabhach) « une des nombreuses déformations arbitraires employées pour éviter de prononcer le nom du diable, dʹi·əl ; » rɪ·əχtənəs (riachtanas) « nécessité » ; rɪ·əχ (riabhach) « ramé (en parlant de la robe d’une vache) » ; rɪ·əvo:g (riabhóg) « petit oiseau de tourbière ».
Variété de i·ɛ avec premier élément abaissé et rétracté (cf. § précédent). Se trouve seulement après r initial, devant consonne palatale.
rɪ·ɛlʹ (riaghail) « règle » ; rɪ·ɛhɩ (riabhaiche), gén. fém. de rɪ·əχ (riabhach) « ramé » ; cf. l’expression : lᴇ̈:həntə nə bo: rɪ·ɛhɩ (laetheannta na bó riabhaiche) litt. « les jours de la vache ramée » ; « les derniers jours de Mars et les premiers jours d’Avril ».
Cette diphtongue varie considérablement selon les sujets, et il semble bien qu’ici la variation soit fonction de l’âge : chez les sujets âgés le premier élément apparaît comme un son e: qu’on