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s’ils avaient un corps issu de bonne race et bien soigné. On appliquera la poussière avec un poignet souple, les doigts étant écartés, en aspergeant plutôt qu’en saupoudrant, afin que la poussière la plus fine tombe sur l’athlète.

57. On suspendra un corycos pour les pugiles, mais bien plus encore pour ceux qui se livrent au pancrace. Que le corycos destiné aux pugiles soit léger, puisque ces athlètes exercent uniquement les mains ; au contraire, le corycos des pancratiastes doit être plus lourd et plus grand, afin qu’ils éprouvent la solidité de leur stature, en ne cédant pas au choc du corycos, et qu’ils s’exercent les épaules et les doigts en se heurtant contre quelque chose qui résiste. On doit aussi se frapper la tête [contre le corycos ?]. Enfin l’athlète se soumettra à toutes les espèces d’exercices auxquels le pancratiaste se livre debout.

58. Les gymnastes qui agissent avec ignorance exercent toute espèce d’athlètes pendant l’été, par toute espèce de soleil ; ceux, au contraire, qui suivent une direction scientifique et raisonnable ne font travailler ni toujours ni tous les athlètes, mais seulement ceux pour qui cela est bon ; en effet, les soleils du nord, s’ils ne sont pas accompagnés de vent, sont purs et donnent une bonne chaleur, puisqu’ils sont dardés à travers un ciel pur ; au contraire, les soleils du sud et qui sortent