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mie comparée, t. 2, p. 503 et suivantes. La principale différence, qui tient chez l’homme à plus de grosseur proportionnelle des tubérosités de l’enclume et du marteau, est dans la position plus latérale de ces pièces. Voy.pl. 1, fig. I, 2, 3 et 4.

Le marteau est isolé ou du moins un peu renversé de côté, tandis que l’étrier, le lenticulaire et l’enclume forment plus spécialement une chaîne de pièces, à laquelle le marteau ne se joint vers le haut que par sa grosse tubérosité.

C’est un arrangement semblable que montrent les os operculaires. Le marteau chez les poissons ou l'inter-opercule m, pl. I, fig. 8 et 12, est rejeté de côté : logé dessous le tympanal p, il produit en arrière une facette qui gagne la chaîna des trois autres pièces de l’opercule : il s’articule par diarthrose avec la portion coudée de l’os qui occupe le milieu de cette chaîne et qui forme la première partie du sub-opercule. L’aspect de cette pièce, sa grandeur et sa conformation, qui, à quelques égards, rappelle les jambes et les proportions de l’enclume, m’ont d’abord persuadé de la nommer ainsi : mais la loi plus impérieuse, l’inévitable loi des connexions, dans l’hypothèse que les quatre osselets du tympan correspondent aux quatre pièces de l’opercule, la détermine comme lenticulaire. Au côté inférieur du couvercle operculaire est, formant la seconde partie du sub-opercule,