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Je n’en doute nullement : je l’articule comme un fait. L’opercule correspond à l’étrier, l’interopercule au marteau ; au-dessous de l’opercule sont deux pièces qu’ensemble on avait appelées « sub-opercule » et qu’on n’avait pas distinguées, parce que l’extrême bord est un très-petit os qui se soude presque toujours à la pièce supérieure : celle-ci est le lenticulaire et l’autre l’enclume.

La pièce qui sert d’axe à l’ensemble des os de l’opercule ou au couvercle operculaire n’a encore été comprise dans aucune détermination[1] : M. Cuvier lui a donné le nom de « pré-opercule ». Elle n’est autre que le tympanal ou le cadre du tympan. Les connexions de cet os décèlent sa nature. Il s’articule vers le haut, dans les poissons, avec la caisse ; par un de ses bords du côté interne avec le temporal ; plus bas avec le jugal ; et encore plus bas, il fournit, comme dans les oiseaux, une apophyse sur laquelle s’appuie le condyle de la mâchoire inférieure.

  1. J’étais autorisé à l’écrire ainsi, quand je lus ce mémoire à l’Académie des sciences. Depuis, dans son article “opercule”, M. de Blainville a dit à ce sujet : « Quelques auteurs ont voulu aussi regarder comme dépendant de l’opercule, un os considérable, presqu’immobile, qui se trouve border en avant la deuxième pièce ; mais je pense que c’est à tort, et que cet os n’est que l’os zigomatique (le jugal). »