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laire. L’angulaire dans l'essox osseus (l’espèce dont j’ai fait dessiner le maxillaire inférieur) est séparé en deux pièces ; le sub-angulaire pl. 1, fig. 13, est marqué de la lettre s.

Qui ne voit que tout rentre là dans l’ordre accoutumé, que tout y prend le caractère de la simplicité, et qu’il n’est plus nécessaire, comme dans le travail que j’examine, de recourir à des suppositions forcées, de transporter l’apophyse coronoïde du coronoïdien au marginaire, et de faire de cette dernière une seconde pièce articulaire ? Rien de plus paradoxal que la tête du crocodile et de l’iguane ; mais convient-il de s’en autoriser pour juger sur ce fait isolé de la conformation générale de tous les crânes ? La marche inverse n’est-elle pas au contraire indiquée dans de telles circonstances ? On ramène les écarts de la nature à ses données générales : mais on n’a jamais fondé de lois sur des exceptions.

Au sujet du muscle de l'opercule, on cherche en vain quel point de contact ce muscle a avec le digastrique : au surplus, cela n’est avancé qu’avec restriction, puisqu’il n’est parlé du rapport de ces muscles que pour en signaler les différences.

Quant à la correspondance des usages de l’opercule et de la mâchoire inférieure des gre-